Je ne forge pas les lames pour une question de temps et parce que mon atelier n’est pas adapté. J’achète de l’inox en plaque que je taille, de cette façon aussi j’ai une fiche technique avec ses caractéristiques et les traitements thermiques à lui appliquer. J’achète pour les rivets le laiton en tiges d’un diamètre 3mm. Pour le bois des manches, c’est ce cerisier que je considère comme un héritage familial, planté par mon grand père paternel, coupé par mon père et mon oncle, débité par mon grand père maternel.
Pour ce que j’achète, j’ai cherché à combiner économie et écologie. Par exemple, il eut été plus écologique de n’utiliser que des limes pour le ponçage, mais cette façon de faire aurait été si longue que le prix des couteaux serait devenu indécent. J’ai testé beaucoup de bandes abrasives au début, j’ai choisi une marque qui mise beaucoup sur la recherche et qui développe des produits qui durent longtemps même s’ils sont plus chers. J’ai souvent besoin d’absorber ou de nettoyer des surfaces, j’ai choisi l’essuie-tout d’atelier plutôt que des chiffons: ces derniers, une fois plein d’huile sont peu recyclables.
Je tente aussi de me fournir chez des fournisseurs locaux chez lesquels je puisse passer sans faire appel à des transporteurs.
Ainsi, ce que je consomme, c’est (outre les barres de laiton et l’inox): bandes abrasives pour bois, bandes abrasives pour métal, forets métaux et bois, huile de lin, rouleau de papier, huile de coupe…
Si vous souhaitez connaitre le nom de mes fournisseurs, n’hésitez pas à me contacter.


