Machines, accessoires et protections

J’ai cherché à ne m’équiper que des machines nécessaires et de qualité. Si elles sont toutes d’occasion c’est non seulement par économie mais surtout par souci de ré-emploi.
La scie à ruban me sert à découper un peu grossièrement les plaques de métal. Pour ce faire, je m’équipe d’une bonne paire de gants en cuir contre la chaleur et d’un casque anti-bruit.
La scie sur table permet de transformer les morceaux de tronc d’arbre en plaquettes pour les manches. Le masque respiratoire est bien utile même si elle est branchée sur un aspirateur d’atelier.
La perceuse à colonne est indispensable pour percer précisément le métal puis les plaquettes en bois.
Un étau solide pour tenir la lame lors du guillochage et qui possède aussi un espace enclume pour le rivetage est au milieu du plan de travail.
Vient ensuite l’arme absolue du coutelier, le backstand. C’est une ponceuse sur laquelle des bandes abrasives de 2m de long viennent s’adapter. Il est équipé d’un socle plat pour réaliser des surfaces planes et de 2 roues accessibles d’un diamètre différent pour les arrondis. Je ne m’en sers quasiment que pour le métal, le masque respiratoire est carrément indispensable, au risque de remplir ses poumons de limaille de fer.
J’utilise une ponceuse verticale avec des bandes de 10cm de large pour le bois, étant presque de la même largeur que les manches. Le masque respiratoire est évidemment de mise, énormément de poussière est dégagée par la machine.
En hauteur, dans un coin de l’atelier, un aspirateur d’atelier assainit l’air en permanence. Il s’allume en même temps que la lumière, pour être sûr de ne pas l’oublier.
A la fin de l’établi, 2 polissoirs -un pour le bois, un pour le métal- viennent compléter le parc. Peu bruyants, mais furieusement dangereux si on ne tient pas fort en main l’objet à polir qui peut finir planté en dessous de la ceinture.
Puis, la machine qui me procure le plus de plaisir, la pierre à eau. Elle me sert en fin de cycle pour aiguiser les couteaux, le clapotement de l’eau et l’humidité dégagée sont comme une récompense après des heures passées dans le bruit, la chaleur et la poussière.
Enfin, une machine bricolée est la graveuse. Un transformateur, un morceau de graphite, une compresse me permettent de graver sur la lame le logo.


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